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Vorex : les plantes carnivores prennent bientôt le contrôle

Dans nos radars depuis des semaines, un jeu d’un tout nouvel éditeur va rejoindre les étagères de nos ludicaires le 14 avril et on s’en réjouit. Il s’agit de Vorex.

Si l’éditeur, lui, est tout nouveau, l’auteur de ce jeu n’est autre que Timothée Decroix à qui l’on doit l’excellent Au creux de ta main. Mais dans Vorex, exit l’univers onirique et chaleureux de son premier jeu, ici nous allons coloniser une forêt à l’aide de plantes carnivores, les Vorax.

Thimothée DECROIX| Lucile Linguet| SALTY KNIGHTS
1 à 4 joueurs | 10 ans et plus | 30-45 min

En bref c’est quoi la mécanique ?

Vorex est un jeu de placement de tuiles, de gestion de ressources et de construction de moteur. En effet, vous allez agrandir une forêt à l’aide de différentes tuiles pour y poser vos plantes carnivores personnelles. Ces plantes vont vous rapporter des ressources au moment de la collecte : plus elles sont adjacentes, plus votre moteur de ressources est performant.

Comment on gère le game ?

Vous incarnez donc une colonie de plantes carnivores envahissantes, votre but va être d’étendre au mieux votre territoire dans cette forêt. Pour ce faire, vous avez 13 plantes en votre possession. Lorsqu’un joueur pose sa 13ème plante, il déclenche la fin de la partie.

À votre tour de jeu 2 actions possibles parmi 3 :

  1. Ajouter des tuiles forêt
  2. Collecter les ressources produites par vos plantes
  3. Placer une de vos fleurs sur une tuile souche, moyennant finance

En effet, pour pouvoir placer une de vos plantes, il va falloir payer le coût indiqué par la tuile destination. Cependant, ce coût est minoré d’autant de ressources auxquelles vos plantes adjacentes sont déjà connectées. De même, lors de la collecte de ressources, vous allez récupérer autant de ressources qu’indiqué sur les tuiles que vous maîtrisez avec vos Vorax. En résumé, plus tu as positionné stratégiquement tes plantes, plus tu as de ressources et plus tu peux placer stratégiquement tes plantes : CQFD.

Sur les tuiles forêt, on retrouve, en plus des souches « ressources » et des zones arides inconstructibles, des souches « action » offrant une action immédiate supplémentaire.

Vos plantes carnivores vont ainsi étendre leurs ramifications et contrôler de plus en plus de souches et donc produire de plus en plus. Un peu comme un cordyceps prendra plaisir à le faire, mais cette fois pas de Ellie et Joël pour vous sauver, tout est entre vos mains vertes.

Maintenant que vous savez jouer, je vais vous expliquer comment gagner. Bah oui, on n’est pas venu là pour enfiler des perles quand même !

Au début de la partie, vous aurez révélé 3 objectifs communs de 3 types différents, mais qui représenteront toujours des enjeux de placement. Ainsi, vous pouvez, par exemple, scorer pour vos fleurs placées en lisière de forêt ou pour votre plus grand groupe de fleurs ou même pour vos fleurs adjacentes aux plantes adverses, bref un choix varié d’objectifs changeant à chaque partie.

Gardez bien l’œil sur ces objectifs car ce sont eux qui vous feront marquer des points, bien sûr, mais ils vous permettent surtout de voir venir la stratégie de placement de vos concurrents… Et donc de leur mettre des bâtons dans les roues ! Hé oui, il y a tout de même un chouia d’interactions.

Pourquoi il nous hype ?

Le thème tout d’abord, auquel on concède une certaine originalité et une cohérence avec la mécanique notamment dans ce système d’étendre son pouvoir pour lequel on voit bien une plante carnivore se ramifier et conquérir l’espace. Cet attrait pour ce thème me vient peut-être de mes nombreuses années passées à regarder Jayce et les conquérants de la lumière, mais, quoi qu’il en soit, ces monstroplantes ont laissé des traces en moi et une certaine nostalgie.

Je vous avoue être également totalement emballée par la direction artistique du jeu et par le pinceau de Lucile Linguet qui nous offre un univers original, un peu root steam punk et ça, ça nous plaît.

Et puis, on aime les jeux de placement de tuiles, d’un amour presque inconditionnel. Et même si la mécanique de placement et d’objectifs ne va rien révolutionner, ça m’a tout l’air de fonctionner. Les changements d’objectifs à chaque nouvelle partie semblent pouvoir lui offrir un beau renouvellement et une rejouabilité plus que confortable.

Ceci ne sera d’ailleurs pas sans nous rappeler l’excellentissime Akropolis (As d’or 2023 svp) pour les différents axes de scoring et on lui souhaite, d’ailleurs, le même succès. Toujours est-il qu’on attend Vorex de pied ferme avec une furieuse envie d’en découdre avec nos juniors à l’aide de nos Vorax.

Pour aller plus loin :

 

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