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Plateau Junior en vadrouille : Octogônes 13 – Partie 1

Les jeux découverts sur Board Game Arena qu'on rêvait de tester en vrai !

Et bien, voilà un petit moment que je ne vous avais pas écrit… Il faut dire que l’été a été très mouvementé et qu’on n’a pas arrêté une minute ! Nos deux Juniors sont rentrés au collège, et outre la bonne claque que ça nous a mis, à Lulu et moi (ils sont où nos Marmots ?!), il a fallu se concentrer sur cette étape importante pour eux et trouver un nouveau rythme entre devoirs à anticiper, interros surprises, emplois du temps changeants et j’en passe ! Je suis sûre que vous voyez très bien de quoi je parle, n’est-ce pas ? Mais voilà, tout roule désormais et me revoici au clavier pour vous parler de jeux Juniors. Et je dois avouer que ça m’avait sacrément manqué ! 

D’autant que j’en ai des choses à vous raconter ! Fin septembre, nous sommes partis en vadrouille du côté de Lyon, à la découverte d’un festival ludique que nous n’avions encore jamais eu l’occasion de visiter. Il s’agit du festival Octogônes qui s’est déroulé du 28/09 au 01/10, et ce, en non-stop, puisqu’il était accessible jour et nuit.

Au départ, j’y allais sans trop d’attentes particulières, car, pour la petite histoire, Octogônes, c’est avant tout un festival dédié au Jeu de Rôle et à l’Imaginaire. Alors, dans mon esprit, la part réservée aux jeux de société allait forcément être minime… Mais je m’étais trompée ! Finalement, ce n’est pas moins de 20 jeux qu’on a pu jouer tout au long des 2 jours 1/2, et ce, sans attendre plus de 15 minutes pour lancer une partie. C’était super agréable ! Un festival placé sous le signe de l’amitié, des rencontres marquantes, des rires, des défaites cuisantes et des victoires arrachées sur le pouce alors même que nos yeux piquaient tant nous avions sommeil. Bref, de vrais beaux moments de partage qui nous ont encore rappelé à quel point le monde du jeu de société est riche tant ludiquement qu’humainement parlant.

Cette fois-ci, pas de Junior à nos côtés puisque le festival tombait en pleine période scolaire. Mais, pour autant, notre presqu’Onze ans ne nous a pas quittés une seconde : outre les 25 appels pour nous réclamer, à distance, du temps d’écran supplémentaire (sacré Junior!) ou pour nous disputer d’avoir mangé la seule plaque au chocolat qui lui était évidemment indispensable pour finir ses cookies avec papy/mamie, à chaque nouvelle allée parcourue, on s’est dit qu’il aurait adoré être là avec nous. C’est simple : le festival regorgeait de jeux qui étaient accessibles dès 8/10 ans. De quoi le faire gentiment rager à distance notre préado.

Mais parce que je ne suis pas une mère si indigne que ça, j’ai décidé d’enfiler subtilement ma casquette de Maman-Joueuse et je me suis fixé comme objectif de repérer et tester les titres qui pourraient bien devenir des musts-have à jouer en famille. Histoire de lui coller plein d’étoiles dans les yeux en rentrant. Et comme j’avais envie d’être sympa (c’est bientôt Noël !), pour me faire pardonner de ma (trop) longue absence,  je me suis dit que j’allais partager mes découvertes ludiques avec vous aussi.

Alors, un petit tour d’horizon, ça vous tente ? Je vous préviens : il y a de quoi faire !

Les jeux découverts sur BGA, enfin joués en vrai de vrai !

Pour ceux qui me connaissent un peu, je passe un temps inconsidéré à jouer en ligne sur Board Game Arena. Mon mari vous dirait « beaucoup trop de temps », mais c’est un peu ma façon à moi de repérer certaines pépites Junior quand je n’ai pas forcément le budget pour les acheter. Et là, comble du bonheur ludique, parmi les jeux que j’affectionne beaucoup en ce moment sur la plateforme, il y en a trois que j’ai pu ENFIN tester en vrai de vrai sur le salon : Faraway et Mind Up, deux jeux de cartes édités par Catch Up Games et Expéditions : Autour du monde chez Super Meeple.

Mind Up !

Mind Up ! c’est un petit jeu de collection à base uniquement de cartes. Mais ne vous fiez pas à son design très sommaire, il en a sacrément sous le capot et demandera à nos Juniors un brin de rigueur et beaucoup de concentration.

Maxime Rambourg |  Christine Alcouffe
Catch Up Games ! | 3 à 6 joueurs |  ans et plus |  20 minutes

Au cours de 3 manches successives, on tente de récupérer des cartes, disposées au centre de la table, pour les ajouter à notre collection, sous des « bornes » numérotées disposées aléatoirement devant nous. Je dis bien « on tente » parce que, dans les faits, on récupère surtout ce qu’on peut… Et c’est là tout le sel du jeu ! En réalité, la carte qui viendra s’ajouter à notre collection dépendra de la carte qu’on a jouée et pour savoir qui prend quoi, on révèle simplement toutes les cartes « misées » puis on attribue les cartes centrales de gauche à droite, par ordre croissant de valeur jouée. Ainsi, si vous avez joué un 5 et que votre voisin a joué un 8, vous récupérerez la carte la plus à gauche et lui, la suivante et ainsi de suite jusqu’au joueur qui a misé la valeur la plus forte qui récupère, lui, la carte la plus à droite. 

« Et pourquoi on voudrait plus récupérer celle de droite que celle de gauche ? », me direz-vous. Parce que les cartes ont des couleurs pardi ! Et qu’elles vont venir se regrouper, par couleur donc, sous les bornes de votre aire de jeu, chaque borne permettant de scorer X points par carte en fonction de son numéro associé.

Évidemment, vous ne choisissez pas où placer votre carte, ce serait vraiment trop facile ! Une fois collectée, elle vient directement se ranger soit sous la borne qui contient déjà des cartes de la même couleur, soit, si vous n’aviez jamais encore récupéré cette couleur, sous la première borne vide disponible la plus à gauche. Et ce, que sa valeur en points vous arrange ou pas. Selon ce que vous avez en main, donc, certaines couleurs vous seront donc indispensables pour marquer un max de points là où d’autres vous pénaliseront franchement ; il faudra donc être stratèges et malins pour décrypter le jeu de vos adversaires, anticiper les valeurs qu’ils vont jouer… Et ainsi pouvoir collecter les cartes les plus lucratives pour vous !

Pourquoi c’est cool ?

Ben parce que c’est fourbe et plein de rebondissements ! En fonction de la main de cartes qu’on a à la base et de la disposition des bornes, on a tout intérêt à collecter les cartes dans un certain ordre pour marquer un max de points. Et ça, ce n’est pas si facile, voyez-vous, car il faut sacrément doser ce qu’on joue et étudier les différentes cartes jouées par les adversaires pour tenter de lire dans leur jeu et espérer récupérer LA carte convoitée.

Et on a vite fait de se retrouver avec des cartes toutes pourries, qui font capoter tous nos plans, voire même des cartes qui nous font perdre des points.

Mind Up! c’est définitivement un petit jeu où les dilemmes sont nombreux, surtout que les cartes jouées pour collecter deviennent les nouvelles cartes centrales, disponibles pour le tour suivant. Il faut donc jauger en permanence le ratio bénéfice / risque, afin de ne pas laisser de trop bonnes cartes aux adversaires et, surtout, gérer habilement les cartes de sa main pour les jouer au bon moment. Avec un jeu en trois manches et un temps de partie très court, c’est un super jeu d’apéro aux multiples facettes, on a vraiment adoré !

Où le trouver ?

Dispo chez Ludum :

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Faraway

Autre salle, autre ambiance, mais toujours le même éditeur, Catch Up Games signe, cette fois-ci, Faraway, un jeu qui risque fort de vous retourner le cerveau. Et au sens littéral du terme ! Parce que, voyez-vous, Faraway va vous demander de réfléchir à l’envers et de croire à la fois, en votre bonne étoile, à votre chance légendaire (coucou les Juniors), tout en implorant les astres d’avoir fait les bons choix pour l’avenir.

Johannes Goupy & Corentin Lebrat |  Maxime Morin
Catch Up Games ! | 2 à 6 joueurs |  10 ans et plus |  25 minutes

Oui oui, vous n’avez rien compris, et c’est bien normal. Nous non plus au départ, on n’avait rien compris au twist du  jeu, et il nous aura fallu quelques parties sur le salon et à l’hôtel pour comprendre à quel point ce petit jeu bien complexe à appréhender, en apparence, était en réalité hyper malin et stratégique dès lors qu’on avait compris « le truc ».

Dans les grandes lignes, vous avez une main de 3 cartes et une rivière commune de cartes au centre de la table (équivalente au nombre de joueurs). Chaque carte se compose de la même manière : des éléments fixes (une valeur numérique, une couleur) et des éléments variables selon les cartes, c’est à dire parfois des ressources ou des moteurs de points ou encore des prérequis pour déclencher l’application de la condition de scoring. Parfois même (souvent ?) tout ça à la fois.

Simultanément, chacun choisit secrètement (puis révèle) une carte de sa main qu’il souhaite ajouter à son aire de jeu de manière à construire un tableau de 8 cartes successives (2 rangées de 4). À chaque carte jouée, on en choisit une nouvelle de la rivière centrale à ajouter à notre main afin de toujours avoir le choix entre 3 cartes pour le tour suivant. Petite subtilité à noter : si on joue un numéro supérieur au numéro précédemment ajouté à notre tableau, on gagne, en plus, une petite carte bonus qui apportera, elle aussi, parfois une couleur, un symbole ou une nouvelle manière de marquer des points. Et elles ont leur importance, croyez-moi !

« Euh, là comme ça, je vois pas trop l’originalité ! »

Minute, j’y arrive. Car c’est au moment du scoring que le twist se dévoile. Une fois les 8 cartes jouées, on les retourne face cachée. Puis, en partant de la dernière carte posée, la 8ème donc, on les révèle une à une en vérifiant, à chaque fois, si elle nous permet de marquer des points, c’est-à-dire si elle possède des conditions de scoring et si ces dernières sont satisfaites avec les cartes actuellement visibles et UNIQUEMENT celles-là. Vous commencez à voir le truc se dessiner ? Ben oui ! Car typiquement, au moment de la révélation de la 8ème carte, les 7 précédentes sont toujours face cachée, et vous n’avez donc que les ressources qu’elle produit elle-même pour espérer valider son propre objectif. Alors, si elle nécessitait 4 rochers pour scorer 15 points, et bien il y a de grandes chances qu’elle vous rapporte surtout… peanuts ! Sauf si bien sûr vous aviez anticipé sa résolution en récupérant des ressources grâce aux petites cartes bonus dont je vous parlais plus tôt et qui, elles, restent toujours visibles et disponibles pour chaque objectif. Je vous l’avais bien dit qu’elles étaient primordiales.

Pourquoi t’as aimé ?

Parce que Faraway, c’est un formidable jeu d’optimisation qui se joue en 15/20 min et je trouve ça juste génial d’avoir autant d’intensité ludique en un si petit temps de partie ! Tout au long du jeu, il y a des tas de paramètres à prendre en compte et le cerveau turbine à fond la caisse. Il faut sans cesse faire des paris sur l’avenir en jouant, d’abord, des cartes à fort prérequis pour ensuite seulement se débrouiller pour récupérer toutes les ressources nécessaires pour les valider ! Évidemment, rien ne garantit que vous les récupériez un jour (merci le hasard de la pioche) et il faut donc saisir la moindre occasion de rafler les bonnes cartes, celles qui vous permettront de suivre à la lettre votre plan de route.

8 cartes c’est court, je vous assure, et on n’a pas le droit à l’erreur sur celles qu’on décide d’ajouter à notre tableau. Eh oui, c’est bien beau d’avoir des objectifs « scorables », encore faut-il avoir récupéré les éléments associés pour qu’ils vous rapportent des points… Par exemple, si votre objectif vous donne 2 points par ananas et que vous n’avez aucun symbole Ananas vos cartes, à vous la bulle ! C’est ballot. On a vraiment adoré cette gymnastique de l’esprit, entre raisonnement à l’envers et optimisation de notre tableau tout en n’oubliant jamais de bloquer nos adversaires en piquant les cartes dont ils ont cruellement besoin.

Finalement, aussitôt testé « en vrai », aussitôt acheté et une vraie sensation que les parties en « réel » nous avaient permis de mieux comprendre toute la dimension du jeu, là où le numérique nous avait un peu laissés perplexes. Et évidemment, une envie folle de le faire essayer à Junior dès notre retour à la maison, persuadée qu’il allait forcément adhérer à la mécanique. Alors, pour être tout à fait honnête, je pensais qu’il aurait beaucoup de mal à appréhender le concept de la logique inversée, mais finalement, dès la première partie, il m’a atomisée au score ! Depuis, il me le réclame sans cesse tant il aime ce mélange de sensations ludiques qui lui rappellent tous les jeux d’optimisation qu’il aime tant. 

Où le trouver ?

En précommande (de retour en novembre) chez Ludum :

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Expéditions : Autour du monde

Cette fois-ci, on file tester Expéditions : Autour du monde l’un des derniers jeux de plateau familial, sorti chez Super Meeple. Expédition, c’est un jeu que j’ai adoré découvrir et jouer sur BGA et j’avoue que j’avais renoncé à l’acquérir en version boîte parce que je pensais (Spoiler Alert : à tort) qu’il serait carrément pénible à jouer en « vrai ».

 

Wolfgang Kramer |  Yann Valéani
Super Meeple | 2 à 6 joueurs | ans et plus |  30-45 minutes

Mais pourrrquoiii tant d’aprioris ?

Pour vous faire comprendre ce qui m’effrayait, il faut que je vous explique comment fonctionne le jeu. Expéditions : Autour du monde propose aux joueurs de se balader à travers le vaste monde et de visiter les endroits les plus connus de notre belle planète. Nous allons donc nous promener sur un grand planisphère, où sont indiqués des « points d’intérêt » qui correspondent aux océans, mers, grandes villes, etc. Chaque joueur dispose d’une main de 12 cartes (ou 9, selon les cas) qui correspondent aux destinations qu’il doit absolument rallier au cours de son voyage. Ces destinations sont inconnues des autres joueurs, sauf 4 qu’on doit placer sur la carte afin de ne pas trop naviguer à l’aveugle quand même. À vous de les placer subtilement pour détourner l’attention de vos adversaires de vos destinations réelles (Spoiler Alert : c’est une partie de la stratégie gagnante). Le premier joueur qui finit son périple, en validant son dernier objectif personnel, déclenche le décompte de fin de partie ; pour autant, notez que je ne dis pas qu’il remporte le game, car ce ne sera pas toujours le cas. Mais j’y reviens.

Tout le monde démarre d’une rose des vents, située en Europe du Nord, de laquelle part également tout un tas de chemins qui mènent aux 4 coins du globe. À son tour de jeu, le joueur actif prend une petite flèche en plastique (qui existent en 3 couleurs différentes), et la pose sur une section de route sur le plateau afin de rallier une destination. S’il atteint une destination de sa main, il l’annonce et valide un objectif. De la même façon, il peut également rallier une des 6 destinations communes et la revendiquer pour marquer 1 point par carte ainsi collectée. Mais attention : si son chemin a le malheur d’atteindre la destination d’un adversaire, celui-ci la valide aussitôt. Et comme je vous rappelle que les destinations de chacun sont secrètes, je vous promets qu’on a vite fait de filer quelques points gratis aux copains !

Euh, ton jeu là, en fait, c’est un Aventurier du Rail avec des flèches, en fait ?

Pas du tout ! Parce qu’il ne faut pas croire que c’est la fête du slip non plus et qu’on fait ce qu’on veut. Ce serait bien trop simple. En réalité, une fois les premières flèches de chaque couleur posées, vous êtes obligés de continuer le chemin précédemment commencé avec cette même couleur. Et ça, même s’il part à l’opposé de là où vous souhaitiez aller. Il y a donc une bataille qui fait rage entre les joueurs, entre la course à l’objectif qui oblige à être redoutablement efficace dans le choix des chemins à emprunter et la discrétion nécessaire pour que nos adversaires ne captent pas (trop vite) la localisation de nos destinations. Sinon gare aux détours qu’ils pourraient bien nous obliger à faire pour nous éloigner au maximum de la victoire.

En plus, les destinations sont toutes associées à un rond de couleur qui correspond, en fait, à un bonus qui peut vous aider à prendre une sacrée longueur d’avance. Si les points verts sont sans effets, les points bleus, eux, vous permettent de rejouer un tour et de poser une nouvelle flèche pour prolonger le chemin de votre choix. Les points rouges, quant à eux, vous offrent des tickets de métro qui peuvent être dépensés à n’importe quel moment de votre tour (2 max par tour) pour soit retirer la dernière flèche d’un chemin existant soit d’en poser une nouvelle pour prolonger une route.
De la même façon, si vous réussissez à faire boucler un chemin sur lui-même, vous devez choisir le nouveau point de départ de ce chemin et y placer une flèche. Pour peu que la boucle soit faite sur un point bleu, ce sont deux flèches que vous placerez sur cette nouvelle bifurcation et si vous aviez encore des tickets de métro en stock, libre à vous de les dépenser pour encore placer davantage de flèches… et rattraper ainsi votre itinéraire idéal !

Ces petits twists rendent le jeu ultra stratégique, parce que vous avez bien compris qu’Expéditions : Autour du monde, c’est un peu (beaucoup) Combo-Land. L‘optimisation sera votre meilleure alliée pour rafler la victoire sous le nez de vos adversaires : mutualiser les destinations validées sera la clé du succès, car toute destination personnelle non validée vous octroiera un point de malus en fin de partie. Il ne faut donc point trop se précipiter et énormément calculer pour ne pas laisser vos adversaires valider un maximum d’objectifs communs qui viendraient contrebalancer leurs points négatifs… Leur permettant ainsi de remporter la partie alors même qu’ils ont encore quelques objectifs en main.

Les jeux de combos, t’aimes bien ça toi, alors pourquoi t’avais si peur ?

À cause de ma nullité affligeante en géographie ! Blague mise à part (quoique…je vous vois acquiescer dans le fond de la salle !) c’est quand même bien l’aspect repérage sur le plateau qui m’effrayait un peu. L’avantage sur Board Game Arena, c’est que les points qui correspondent à nos destinations sont identifiés par des pastilles colorées, mais sont invisibles pour les adversaires. Donc forcément, pas besoin de beaucoup se creuser la tête… On regarde ce qui est « à peu près » dans le même coin et on fonce flèches baissées vers notre objectif.

Par contre, en vrai c’est pas la même histoire. Soyons clairs, j’ai VRAIMENT une faculté de repérage dans l’espace proche du niveau de la mer et la mémoire de Dori pour tout ce qui concerne la géographie… Je me disais donc que si je devais, à chaque tour de jeu, vérifier mes 12 destinations pour savoir comment optimiser, j’allais très vite me faire griller par mes adversaires. Par conséquent, mes espérances de victoire, déjà maigres à la base, me semblaient proches du néant, et celles de Junior, encore plus.

Mais, en vrai, ça passe. Et même bien ! Parce que les cartes sont ainsi faites qu’elles contiennent une mini carte du monde qui indique où la destination se situe sur la map. Et du coup, on peut facilement grouper les cartes par zone dans sa main et jeter des coups d’œil discret sur le plateau pour savoir vers où se diriger. L’honneur est sauf, vous pourrez facilement faire semblant d’être un globe-trotteur chevronné, vos adversaires n’y verront que du feu ! 

Et finalement alors, tu comptes l’acheter ?

C’est prévu, oui, car ça a été une agréable surprise ; de ces jeux qu’on avait écartés de la wishlist à cause de certains aprioris et qui font, d’un coup, une remontée fracassante dans le « top 10 des jeux à acheter ».

Je ne vais pas vous mentir, les parties sont parfois un peu longuettes, fonction des adversaires en face de nous, mais j’ai envie de vous dire que c’est un peu le lot de tous les jeux à combo. On veut absolument trouver LE meilleur coup et le temps s’arrête, on est perdu dans notre raisonnement et on oublie que les copains attendent pour jouer. 
Côté matériel, on a apprécié la qualité qui, pour le prix du jeu, nous a vraiment surpris : le plateau est grand, les flèches sont de taille plus que correcte (et pas trop embêtantes à manipuler) et les cartes sont relativement épaisses, un point que j’affectionne tout particulièrement, vous le savez depuis le temps !
Je n’ai pas encore eu l’occasion de le présenter à Junior, mais je pense que dans un souci d’aide à la préhension, je lui ferai sûrement tester sur BGA avant toute chose, car je pense que le plateau reste plus facile à décrypter pour un Junior grâce aux pastilles lumineuses qui identifient la position des cartes. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il va adorer et dès qu’il l’aura bien pris en main, je foncerai chez notre Ludicaire m’en procurer une boîte tant on aime ces petits jeux tout calmes avec juste ce qu’il faut d’interaction et de réflexion, qu’on joue l’hiver avec un Oodie sur le dos.

Où le trouver ?

Déjà disponible chez Ludum :

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Et voilà, c’est tout pour cette première partie ! Si vous êtes toujours là, sachez que j’ai encore des tas de jeux dont j’aimerais vous toucher un mot. Alors, si le cœur vous en dit, je vous donne rendez-vous début de semaine prochaine pour la seconde partie de notre périple à Octogônes où je vous parlerai de 4 jeux d’ambiance (re)découverts durant le festival.

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