Sea, Salt & Paper – Du jeu de collection bien épicé
Je l’avoue, je suis faible devant les créations en origami. Alors, si à cela vous ajoutez sur la boîte les noms de Bruno Cathala et Théo Rivière, moi je ne réponds plus de rien…
Eh oui, Sea, Salt & Paper est signé par 2 de nos auteurs chouchous qui nous avaient déjà fait vibrer avec Oh my brain (Lumber Jack Studio).
On retrouve ici un jeu de 64 cartes, toutes plus origamesques les unes que les autres… Quoi ? Je l’ai déjà dit ? Oui, mais c’est important nanmého !
Le principe de base est le jeu de collection multiscoring qui ne sera, d’ailleurs, pas sans rappeler le très fruité Tucano. C’est à dire : on ajoute des cartes à notre collection et chaque famille a sa propre manière de scorer.
Là, on a posé les fondations, et après on ajoute un peu de sel (Hahaha). Dans les cartes à collectionner vous avez également des cartes multiplicatrices qui vont vous faire upgrader votre score, le phare, par exemple vous fait marquer 1 point supplémentaire par bateau, le capitaine ; 3 points par moussaillon etc.
Et ce n’est pas tout… passons au poivre (Re Hahaha) : vous ne pouvez poser vos cartes dans votre collection que si celles-ci sont par 2, et parfois, suivant les cartes posées, vous avez le droit à une action supplémentaire : rejouer, voler une carte, piocher etc.
Et clou du spectacle Messieurs, Dames : La prise de risque, la dernière chance pour faire tout basculer !
Dès qu’un joueur atteint 7 points il peut choisir d’arrêter la manche, en criant (ou pas) STOP et chaque joueur marque ses points. Mais si un joueur, vous par exemple, a le sang chaud et l’envie de performances, il peut crier DERNIERE CHANCE ! Dans ce cas, les autres joueurs jouent encore un dernier tour. Si ce courageux joueur obtient bien le meilleur score il marque tous ses points + un bonus par carte de sa couleur majoritaire.
S’il a été un peu trop présomptueux, le pari est perdu et il ne marque que le bonus couleur alors que ses adversaires marqueront tous les points de leur collec.
On adore cette partie prise de risque que l’on imagine bien pouvoir renverser le scoring général.
Une partie de Sea, Salt & Paper se joue en plusieurs manche jusqu’à ce qu’un joueur ait atteint le nombre de point requis pour la victoire (variable en fonction du nombre de joueurs).
Ha oui, j’ai oublié de vous parler des sirènes, honte à moi, c’est pourtant bien d’actualité !
Si un joueur possède dans sa collection 4 sirènes alors il remporte immédiatement la partie. Au-delà de cet avantage aux airs de mort subite, les sirènes vont bien sûr apporter des conditions de scoring supplémentaires vous permettant de marquer encore plus de points selon vos couleurs majoritaires.
Ici, Junior adOooore les petits jeux de cartes où il faut réfléchir sur tous les fronts et Sea, Salt & Paper semble clairement de cette veine. Puisqu’il vous faut réfléchir à votre collection, aux couleurs que vous posez, aux cartes duo, aux actions supplémentaires et en plus il vous faut bien reluquer le score des adversaires pour la jouer quitte ou double sur la fin de manche.
On a fort hâte de plonger dans les profondeurs de ce jeu, édité chez Bombyx et présent dès le 1er octobre chez nos ludicaires fav’.
Et si vous voulez vous faire une idée il est déjà dispo sur BGA.
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