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Museum Suspects – Encore un coup du Colonel Moutarde ?

Je commence en faisant un petit tour à confesse : étant gamine, j’ai enchaîné les parties de Cluedo avec une soif inétanchable, des heures et des heures d’enquêtes pour savoir qui a tué ce pauvre Docteur Lenoir. Alors, quand Blue Orange nous annonce un jeu d’enquête familial à venir, tous mes signaux d’ «alerte pépite » sont en éveil.

Et même qu’ils atteignent leur apogée quand je vois filtrer un visuel avec des illustrations cartoonesques éclatantes, sorties tout droit de la palette de Maxime SARTHOU.

« Hé Lulu, on t’a pas dit : c’est Phil Walker-Harding l’auteur du jeu »… What ? Le gars qui a fait un de mes jeux chouchoux de tous les temps du monde entier : Gizmos ???

Ok, je ne réponds plus de rien, le 6 mai, je cliquerai !

D’accord, mais le jeu ça donne quoi ?

Dans Museum Suspects, vous incarnez des enquêteurs (comment ça vous l’aviez deviné ?) embauchés pour élucider un grand mystère au musée. En effet, une pièce a été dérobée et vous avez arrêté certains suspects, 16 pour être exact, étalés devant vous par rangs de 4. Cependant, malgré le fait que vous soyiez plusieurs sur l’affaire, ne vous méprenez pas, un seul détective sera adulé par le conservateur du Musée pour sa résolution de l’enquête à la fin des 6 manches.

Pour ce faire, à chaque manche, vous allez retourner une carte indice qui vous donne une précieuse information pour disculper un suspect parmi les 16. Les indices sont scindés en 8 catégories suivant le type d’indication que vous recevez : animal, accessoire, chapeau, vêtement, décor, ligne, colonne et angle.

Une fois, que vous avez pris connaissance de la carte indice, vous allez, tel un vrai enquêteur, prendre note sur notre carnet personnel, à défaut d’en parler à votre femme. En deuxième action, vient le moment de miser sur un coupable. En effet, vous avez en votre possession des jetons « enquête » (de différentes valeurs) qu’il faut positionner sur les suspects qui vous paraissent louches, voire même sacrément douteux. Mais non ! Pas de délit de faciès, vous avez bien compris que vous allez effectuer ces paris par déduction et recoupement des indices que vous avez reçus et bien rapportés dans votre calepin d’inspecteur. Élémentaire, mon cher Watson.

 

Et comme on n’aime pas travailler chacun dans son coin, et voir la victoire nous passer sous le nez, ces jetons « enquête » vous pouvez aussi les poser sur une carte indice déjà consultée et qui vous paraît donner bien trop d’indications si elle venait à tomber dans les mains d’un autre enquêteur.  Oh c’est fourbe, et on adore ça !

Vos collègues (adversaires) ne peuvent donc consulter cette carte que s’ils posent un jeton d’une valeur supérieure à la vôtre.

Une fois les 6 manches effectuées, on révèle toutes les cartes indices, retournant au fur et à mesure les suspects innocentés par ces dernières.

Et là, originalité de l’histoire : 3 scenarii possibles : le coupable est toujours dans le musée, le coupable a pris la poudre d’escampette par l’issue de secours ou il y a plusieurs coupables.

Ainsi, on analyse les mises faites sur le/les coupables ou sur l’issue de secours et celui qui a misé la plus forte valeur (en une ou plusieurs fois) remporte le titre d’enquêteur en chef (et la partie).

Donc, oui, on va plus loin que le Cluedo de notre enfance avec un mélange de déduction, d’enchères et de guessing car il va falloir analyser ce que misent les collègues, pour quelle raison et quel indice a paru utile, etc.

Nous n’avons pas encore eu la chance de porter notre fédora d’inspecteur mais nous avions pu découvrir le jeu au Festival International des jeux de Cannes et nous en avions déjà l’eau à la bouche.

Pour aller plus loin :

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