Hello Iello ! Et si on découvrait quelques nouveautés ?
À peine le temps de reprendre le chemin de l’école et de se remettre dans l’ambiance studieuse que nos Juniors repensent, nostalgiques, à ces vacances de Pâques anticipées où ils ont pu tester plein de nouveaux jeux avec Papa et Maman. Rassurez-les, ils n’auront plus longtemps à patienter, les prochaines vacances sont dans à peine 9 semaines… Et elles pourraient bien leur réserver de nouvelles surprises ludiques !
Iello, l’éditeur qui, rappelons le, cartonne depuis le début de l’année avec des titres comme Unmatched et Andor Junior (pour ne citer qu’eux), vient de nous dévoiler ses nouveautés estivales par le biais de petites sessions visio particulièrement sympatoches.
Little Factory
Un titre qui n’est pas sans rappeler celui de Little Town, paru chez l’éditeur en 2019. Mais attention, ici, il ne s’agit pas du tout d’une suite !
Reprenant l’univers graphique de son grand frère, puisqu’on retrouve le même duo auteur/illustrateur, Little Factory propose à nos Juniors de bâtir une cité et d’exploiter aux mieux les ressources environnantes pour la faire fructifier.
Mais, cette fois-ci, point d’ouvriers à placer ou de tuiles à activer ; ici, on joue avec des cartes ! Plein de cartes représentant, notamment, trois types de ressources (primaires, secondaires et tertiaires) qu’il va falloir échanger judicieusement pour pouvoir s’offrir les meilleurs bâtiments.
Une fois construits, comme dans Little Town, ces derniers confèrent à leurs propriétaires de précieux bonus utilisables tout au long de la partie. Ainsi, plus votre ville grandit, plus les actions réalisables sont nombreuses, vous permettant de créer des effets de chaînages (combos) particulièrement intéressants.
« Et si nous utilisions notre blé pour produire de la farine ? On pourrait fabriquer du pain qu’on revendrait… Et, du coup, avoir enfin le budget pour s’offrir ce joli mouton et sa précieuse laine qu’on transformera en couverture. »
Acheter, vendre, troquer, rentabiliser pour mieux racheter ensuite : une véritable micro-entreprise où nos Juniors pourront jouer à la marchande pour faire prospérer leur cité comme il se doit.
Iello nous propose un jeu de gestion tactique et malin dans un univers familier pour les Juniors de 10 ans et plus, habitués à gérer leurs ouvriers dans Little Town. Nul doute que Little Factory rencontrera le même succès que ce dernier, et saura réveiller la fibre commerciale qui sommeille en eux.
Affaire à suivre, ça sort cet été !
Last Message
N’avez vous jamais imaginé à quel point il est difficile, pour un criminel, de camoufler son crime ? Essayer de brouiller les pistes, c’est tout un art !
Dans Last Message, Iello propose à nos Juniors une immersion totale au coeur d’une enquête pas comme les autres. Un crime a été commis et le coupable, sentant le vent tourner, s’est caché au milieu de la foule dans des lieux hautement fréquentés : des scènes représentant, chacune, près de 300 suspects potentiels.
Pas de panique, pour s’en sortir, il va simplement falloir coopérer. Enfin, pas tout à fait, car deux équipes s’affrontent de part et d’autre d’un paravent : d’un côté, le coupable et de l’autre, le ou les enquêteurs qui s’engageront dans une lutte sans merci, cherchant à camoufler ses traces pour le premier et à faire éclater la vérité pour les seconds.
Mais, parce qu’on aime pas laisser des crimes impunis, les enquêteurs disposent d’un atout de taille qui va beaucoup les aider dans leur mission… La victime elle-même ! Placée à côté du criminel, et communiquant depuis l’au delà via des ardoises quadrillées, cette dernière envoie des indices aux enquêteurs sous forme de mots ou de dessins. Comprenez par là que la victime dispose de quelques secondes à chaque tour de jeu pour tenter d’indiquer qui (parmi les 300 personnages de chaque scène) est son assassin. En 30 secondes, elle doit écrire ou dessiner des indices qui permettront de l’identifier.
Mais pas question pour le criminel de se laisser attraper aussi facilement ! Avant que l’ardoise ne soit transmise aux enquêteurs, elle passe entre les mains du criminel. Et ce dernier a le droit d’effacer un certain nombre de cases avant de remettre l’ardoise aux enquêteurs. La victime doit donc tenir compte du fait qu’une partie de son message sera effacée, et tout faire pour déborder entre les cases pour que les enquêteurs puissent avoir une idée de ce que devait être le message initial ! Bref, un jeu du chat et de la souris par messages interposés, qui devient de plus en plus tendu pour le coupable (qui voit le nombre de cases effaçables se réduire à chaque manche).
Ce jeu s’adresse aux Juniors dès 8 ans et demandera à 3 joueurs minimum de prendre place autour de la table, chacun incarnant un des rôles clés de l’enquête. Les parties sont rapides (une quinzaine de minutes environ) mais il est certain que nos Juniors voudront enchaîner les enquêtes pour pouvoir se glisser, tour à tour, dans la peau de l’infâme meurtrier puis dans celle de sa pauvre victime… Sans oublier de nous montrer, au passage, comme ils peuvent être de fins limiers quand ils jouent les détectives.
Un jeu de déduction quelque part entre Micro-Macro, Codenames et Où est Charlie, qui ne demande ni compétences particulières en dessin, ni en lecture/écriture, juste une bonne dose d’observation et un soupçon de réflexion. Et, avec pas moins de 6 illustrations incluses, Last Message nous promet de longues heures d’enquêtes en famille !
Voilà un titre qu’on risque de sortir souvent, en vacances, cet été !
Pour le Roi (et moi)
Ahhh la vie des Rois et des Reines, leurs coiffes majestueuses, leurs châteaux étincelants de dorures… et leur lutte acharnée pour le Pouvoir !
Dans ce jeu d’enchères et de majorité, particulièrement malin, les Juniors de 10 ans et plus se retrouvent propulsés à la Cour d’un Monarque, à peine plus vieux qu’eux, qui vient tout juste de monter sur le trône. Tout le monde le sait, le couronnement d’un nouveau Roi c’est un peu comme l’élection de la Reine du lycée : une fois la cérémonie terminée, tout le monde veut être vu à ses côtés. Question de prestance sans doute.
Ici, c’est pareil : nos Juniors vont devoir rivaliser de stratégie (et de fourberie !) pour essayer d’impressionner le nouveau Roi et décrocher les fonctions les plus prestigieuses à la Cour.
Pour le Roi (et moi) est un jeu de cartes qui se joue en deux phases successives : une première phase, dite de « don », durant laquelle le paquet de cartes va être distribué entre tous les joueurs, suivie d’une seconde : la phase d’enchères. Les cartes vont alors être mises à prix, sur la table, et chacun pourra essayer de les acquérir, moyennant la défausse de cartes qu’il avait gardées en main.
Les différentes enchères gagnées vous permettent d’influer sur les rôles de chaque personnage de la Cour, tantôt en boostant le prestige de certaines fonctions mais surtout en réduisant valeur de celles sur lesquelles vos adversaires ont la majorité. Occuper les plus nobles fonctions vous octroie, d’ailleurs, un maximum de points d’influence, vous rapprochant toujours plus de la victoire.
Un jeu hautement stratégique puisqu’il faut gérer subtilement sa main : accepter de renoncer à certaines cartes tout en gardant les plus pertinentes pour remporter les enchères intéressantes. Voilà une mission qui va donner un peu de fil à retordre à nos Juniors. Mais c’est aussi ça, grandir : se frotter aux mécaniques de jeux réservées, jusque là, aux plus vieux.
Notons que Pour le Roi (et Moi) est une superbe réédition de jeu Biblios, initialement sorti en 2013. Dans cette nouvelle version, l’univers bien plus enfantin, avec ses personnages caricaturaux, et la mécanique de jeu accessible (bien que profonde) devrait, sans nul doute, séduire davantage nos Juniors ! Et leur donner encore plus envie de rivaliser de filouterie pour devenir le chouchou du Roi.
Voilà, vous savez désormais tout sur ce que nous réserve l’éditeur pour cet été : des jeux qui nous promettent des heures de plaisir ludique avec nos Juniors.
De nouvelles informations seront dévoilées dans les mois à venir, mais, en attendant, je vous laisse avec une petite vidéo de Laurène, Xavier et Florent de chez Iello qui nous parlent, plus en détail, de Last Message et Pour le Roi (et Moi).